LETTRE INFO ASSOS

Retour d'expérience

Les associations locales partagent des expériences et des savoirs-faire sur des domaines de compétence associatifs.

Solidarité Plurielle : une coopération réussite avec l'École et Famille

Novembre 2018

Intervenant déjà à la maison de quartier des Linandes, Solidarité Plurielle devient partenaire d'École et Famille pour enseigner le français langue étrangère (FLE) aux parents d'élèves du collège de la Justice. Rencontre avec Marc Roudet, coordinateur de l'association.

Comment est né votre partenariat avec École et Famille ?

Nos deux associations se sont rencontrées lors d'une réunion de coordination organisée par la mairie entre les différentes structures développant le français langue étrangère dans la ville. Nos échanges ont immédiatement été très positifs.

En quoi consiste votre projet inter-associatif ?

Solidarité Plurielle intervient déjà à la maison de quartier des Linandes pour enseigner le français et l'anglais à une soixantaine d'adultes allophones, c'est-à-dire dont la langue maternelle n'est pas le français. École et Famille travaille au collège de la Justice sur le suivi des familles allophones dans leur rapport au milieu scolaire. Notre projet consiste à proposer aux parents suivis par École et Famille d'intégrer nos cours de français afin de les soutenir dans l'accompagnement de leurs enfants scolarisés. On essaie de mettre en place une synergie entre la maison de quartier et les établissements scolaires du secteur, en commençant par le collège.

Comment s'organise cette coopération?

On se rencontre, on discute. Il n'y a pas vraiment de formalisation. Il s'agit plutôt d'une coopération à l'amiable. Solidarité Plurielle intègre et renforce la démarche d'École et Famille au sein du collège de la Justice, tout simplement. Ce projet est d'ailleurs une élaboration commune entre les deux associations, un professeur de français langue étrangère, la principale du collège, la documentaliste et l'assistante sociale.

Comment cela se met-il en pratique ?

En novembre, une réunion a révélé les problématiques soulevées par les parents d'enfants allophones. Nous avons mis en place trois groupes de niveau pour les cours de français langue étrangère, animés par deux intervenants de Solidarité Plurielle et le responsable d'École et Famille. Le processus est en cours !

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l'association :

  • Marc Roudet, Solidarité Plurielle - 06 87 75 02 35
  • Courriel : solidaritéplurielle95@yahoo.fr     
  • École et Famille - 01 34 30 00 30.

Pep’s : comment mobiliser du public avec succès ?

Juillet 2018

L’association Pep’s (Parents d’élèves du Ponceau Solidaire) est devenue en trois ans une association de proximité qui rayonne sur l’ensemble du quartier. Les raisons d’un tel succès ? Réponse...

De quelle façon avez-vous développé votre association ?

Sur l’aspect scolaire, nous nous sommes dit qu’en nous regroupant en association, notre parole aurait plus de poids. Au départ, nous étions des « anciens » du Ponceau, puis nous avons voulu nous ouvrir aux nouveaux habitants et à toutes les générations pour redynamiser la vie de quartier. Au départ, notre chasse aux bonbons a attiré beaucoup de monde ; les parents ont joué le jeu. Nous avons alors constaté que les bonnes volontés existaient. Nous leur avons apporté la structure. Paradoxalement, comme nous manquions de moyens, nous avons demandé des services aux parents : c’est ce qui les a attirés vers l’association. D’un handicap, nous avons fait un atout.

Quels moyens utilisez-vous pour continuer à motiver les adhérents ?

Nous avons dans un premier temps utilisé le bouche-à-oreille mais cela ne suffit pas. Nous fonctionnons beaucoup par le biais de l’application WhatsApp avec laquelle nous avons créé plusieurs groupes : parents d’élèves, conseil d’administration, vie de quartier, noyau dur… Le mail est aussi un important vecteur de communication. Nous disposons par ailleurs d’une page Facebook et d’un panneau d’affichage situé devant l’école pour annoncer les événements. Nous organisons en effet des événements qui sont désormais bien repérés : chasse aux bonbons, festival d’hiver, soirées jeux, kermesse de juin… Chacun connaît ses tâches et prend l’initiative. C’est de cette manière aussi que les adhérents s’impliquent. Nous comptons une vingtaine de membres actifs et environ 150 sympathisants.

Comment expliquez-vous le succès de votre démarche ?

Cela vient sans doute de l’envie commune de proposer des choses sympas pour les enfants du quartier mais aussi de travailler à leur bien-être. Le fait d’être en contact avec la jeunesse nous permet d’attirer les parents. Pour exemple, des ados et des jeunes adultes nous ont même sollicités pour les accompagner dans la réalisation de projets. Les actions menées fonctionnent bien quand les habitants sont donc plus acteurs que consommateurs.

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l’association :

  • Issa Gaye, président de l'association - 06 26 59 35 46
  • Daisy Yaich, secrétaire et co-fondatrice - 07 77 31 69 32
  • Page Facebook

Art Osons mobilise les associations amies

Avril 2018

Art Osons est un collectif d'artistes bien connu sur le territoire qui a notamment organisé en septembre dernier le festival Caps Attack pour fêter ses dix ans d'existence en mobilisant d'autres associations. Son responsable, Bastien Raignault, nous parle de cette coopération.

Quelles associations avez-vous réussi à mobiliser pour cet événement ?

Les Roulottes russes, La Ruche et Premier Dragon, et dans une moindre mesure, les Ateliers Arrosés et Xpressions urbaines. Pendant nos dix années d'existence, nous avons grandi ensemble et avons souvent travaillé avec ces associations. Nous nous sommes souvent impliqués ensemble pour l'organisation des événements de chaque association, que ce soit pour la mise en place ou les performances présentées. Il était donc naturel que ces associations aient leur place lors de notre festival d'arts visuels.

De quelle façon les avez-vous impliqués dans le festival ?

Par le biais de leurs spécialités. Par exemple, la production musicale pour La Ruche et Premier Dragon. Il s'agit d'affinités et d'échanges d'expériences. Cette coopération naturelle qui a fait que toutes les associations sollicitées nous ont suivi tout de suite nous a permis de déléguer certains aspects du festival tout en restant coordinateur général de cet événement. Une association comme les Roulottes russes, avec qui nous entretenons beaucoup d'échanges, a mobilisé de nombreux bénévoles et a apporté du matériel pour la décoration et la restauration. Nous fonctionnons avec l'envie d'aider et de partager !

Quel bilan faites-vous d'un tel événement coopératif ?

C'est 100 % positif ! Et cela a été ressenti ainsi par les adhérents et bénévoles de toutes les associations qui ont apprécié l'envie et l'émulation engagées à la réussite de ce festival. C'est un esprit de fédération. Il faut dire que nous étions tous habitués à travailler les uns avec les autres. Mais vu le climat difficile qui entoure le monde associatif de nos jours, notamment en ce qui concerne les finances, je remarque qu'un réseau d'associations cergypontaines est de plus en plus attiré par ce type de coopération inter-associative. Pour la seconde édition de ce festival, sans doute fin septembre 2018, nous avons pour objectif d'impliquer encore plus d'associations pour un programme encore plus riche.

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l’association :

  • Bastien Raignault - 06 65 06 90 81
  • Site web

L'APRES développe un partenariat entreprenarial pour sa communication

Novembre 2017

L’Association pour la Promotion de la REussite Scolaire intervient dans les établissements en REP (Réseau d’éducation prioritaire) pour évoquer des parcours réussis de personnes issues de milieu modeste. Son président, Madjid Hadj-Larbi, montre comment son partenariat avec une entreprise de communication a apporté des compétences à l'association.

Quel est le contexte de mise en place de ce partenariat ?

Gutenberg Networks cherchait à soutenir une association dans le cadre de sa démarche RSE (*). Nous avons été mis en contact grâce à une amie et finalement choisis parmi d’autres associations. Notre thématique de la réussite scolaire en milieu modeste a interpellé l’entreprise, en lien avec ses propres valeurs. Gutenberg Networks nous a proposé de rafraîchir nos supports. Ce n’était pas une urgence pour nous mais une opportunité à saisir qui nous a aussi permis de réfléchir à nos besoins en termes de communication. 

Comment avez-vous défini le périmètre de votre partenariat ?

Nous avons présenté à l’entreprise notre action sous forme de powerpoint. De façon professionnelle, c’est important. L’entreprise nous a ensuite indiqué ses délais et contraintes, compris entre mars et août, et nous a demandé d’établir notre liste de besoins. Affiches pour recruter des intervenants et démarcher les établissements, plaquette de présentation, livret de parcours, cartes postales en mode « capsule temporelle », Gutenberg Networks a même proposé de refaire notre logo et de stocker les milliers de livrets de parcours puis de les livrer au fur et à mesure de nos interventions dans les collèges et lycées ! 

De quelle façon avez-vous travaillé avec l’entreprise ?

La secrétaire de l'association et moi-même nous sommes occupés des contenus. À noter que la secrétaire travaille dans la communication digitale. C’est un gros plus. Je conseille aux associations de trouver un profil de ce type pour se faire assister. L’entreprise a détaché un superviseur du projet et un interlocuteur opérationnel. Nous avons beaucoup échangé par mail en créant un fichier Excel pour chaque support. Il est important d’être très réactif, de concilier le temps de l’entreprise et le temps de l’association. 

(*) RSE : Responsabilité sociale des entreprises.

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l’association :

Les Francas introduit ses stagiaires au monde du travail

Juin 2017

Les Francas est une association d’éducation populaire. Sa responsable départementale, Caroline Bess-Priem, nous explique pourquoi elle prend régulièrement des jeunes en stage.

Pourquoi accueillir des jeunes en stage ?

Pour contribuer à leur formation et leur offrir une première rencontre avec le monde du travail.

D'où viennent ces stagiaires ?

Ce sont soit des jeunes en service civique, soit des stagiaires de trois types : bac pro administration-gestion, jeunes en insertion-réorientation issus notamment de l’École de la 2e chance, animateurs en formation. Nous ne prenons qu’un seul stagiaire à la fois car nous n’avons qu’un seul bureau pour le recevoir et que nous voulons avoir le temps de bien l’encadrer.

Quel est le contenu des stages ?

Nous nous efforçons de toujours leur donner une vraie mission. Récemment, une jeune fille en  bac pro s’est vu confier trois dossiers : la confection des cahiers de formation, le début de l’archivage des pièces comptables antérieures à 2005, l’inventaire pour numérisation du centre de ressources documentaires. Pour les stagiaires en animation, nous proposons plutôt de développer des activités nouvelles, du type animations de rue pour les adolescents dans les villages du Vexin.

À quoi leur sert un tel stage ?

Ils prennent surtout conscience de la diversité du monde du travail et comment fonctionne le milieu professionnel. Ils apprennent aussi qu’il n’existe pas que les grosses entreprises ou les services publics… Ils testent leurs compétences. Finalement, ils découvrent qu’ils ont appris des attitudes, des façons de faire, sans s’en rendre compte !

Quel est l’intérêt pour votre association ?

Nous avons le sentiment de participer à l’insertion des jeunes en leur permettant de se tester avant d’intégrer le monde professionnel. Et, indéniablement, ces stagiaires nous aident, puisqu’ils font quelque chose d’utile à l’association ! L’accueil d’un stagiaire est un peu chronophage au début et il nous arrive d’être nous aussi percutés par des pratiques ou des attitudes différentes… On trouve des compromis. Avant tout, il faut vraiment leur donner la possibilité de faire quelque chose d’intéressant.

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l'association :

A.V.E.R.T.I fait appel au financement participatif

Mars 2017

A.V.E.R.T.I.-Les Galopins est une halte garderie-Jardin éducatif pour enfants valides et enfants atteints d’une paralysie cérébrale. Pour entretenir son jardin, l’association a fait appel au financement participatif. Sa présidente Agnès Delassale nous en parle.

Pourquoi avez-vous fait appel au financement participatif ?

Pour l’entretien de notre grand jardin par un prestataire et l’achat potentiel d’une nouvelle tondeuse.

Comment cela s’est-il passé, concrètement ?

Nous sommes passés par la plateforme Hello Asso (www.helloasso.com). Nous avons présenté notre demande sur le site. Un conseiller nous a appelés rapidement pour nous aider sur la présentation, la durée de la campagne – entre 30 et 60 jours – la façon de capter l’attention des donateurs. Hello Asso ne prend pas de commission mais propose aux donateurs de laisser l’équivalent d’un pourboire. C’est la trésorière de l’association qui s’en est le plus occupée car les dons lui parviennent directement.

Quelles ont été les étapes de votre campagne ?

Nous avons d’abord sollicité nos familles et amis, puis les familles des Galopins et enfin, les réseaux sociaux pour bénéficier d’un effet boule de neige. Il faut relancer souvent par des petits mots d’encouragement. Les gens donnent plutôt vers la fin de la campagne. Sur les 5 000 € demandés, nous en avons récolté 1 465 en un mois avec 35 donateurs. Cela a permis un important rafraîchissement du jardin au cours de l’été par une entreprise, mais pas d’acheter la tondeuse !

Quel est l’intérêt de ce type de financement ?

De vite récupérer de l’argent pour un projet. Même si on n’atteint pas la somme demandée. Il n’y a rien à perdre mais tout à gagner ! Et c’est simple comme un clic de donner ! Les donateurs se sentent impliqués dans la vie de l’association car ils savent tout de suite à quoi va servir leur don.

Et les inconvénients ?

Le principal inconvénient est que nous n’arrivons pas à toucher toutes les personnes que l’on souhaiterait. Nous aurions aimé que cette campagne attire des personnes ne nous connaissant pas. Notre campagne s’est peut-être un peu perdue parmi les nombreuses campagnes du site… Pourtant, nous n’hésiterons pas à y avoir recours de nouveau et nous encourageons les autres associations à le faire si nécessaire.

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l’association :

  • Agnès Delassale : 06 16 72 09 15 - 01 30 75 21 73
  • Site web

Astelle absorbe Au Bontemps des Arts

Novembre 2016

Depuis la rentrée, les associations d’arts plastiques Astelle et Au Bontemps des Arts (ABDA) ne font plus qu’une. Explications et conseils avec Laurence Choteau, présidente d’Astelle.

Comment s’est fait le rapprochement entre Astelle et ABDA ?

En février, la présidente d’ABDA, Fabienne Helvig, a décidé de passer la main sans vouloir que son association s’éteigne. Nous nous connaissions par des échanges d’adhérents lors de stages. Nous avions aussi une salariée en commun, une animatrice arts plastiques pour adultes. Nous intervenions dans des registres identiques, mais avec des ateliers et dans des quartiers différents. Fabienne a proposé qu’Astelle reprenne l’activité d’ABDA, ce que j’ai proposé à mon tour à mon conseil d’administration.

Quels étaient les points à régler ?

Réajuster les tarifs d’adhésion et les horaires des deux salariés repris. ABDA a été dissoute et il a été procédé à une dévolution du matériel et de la trésorerie à Astelle en échange de la reprise des adhérents et des salariés. Nous avons d’abord augmenté les horaires de la salariée commune. Le contrat du second salarié a été transformé en Cdd d’un an, le temps d’y voir plus clair, et son atelier est désormais uniquement dédié au dessin et pastel. Cela a aussi ouvert de nouvelles perspectives à nos adhérents et a d’ailleurs provoqué un engouement puisque nous avons déjà dû ouvrir un second atelier. À la rentrée, je suis passée dans chaque atelier pour me présenter.

Quels conseils donneriez-vous à des associations qui se trouveraient dans une telle situation ? 

Il faut étudier tous les aspects de l’absorption, de la trésorerie aux tarifs en passant par le matériel, les salles, les créneaux horaires, les salariés. Il faut aussi évaluer l’intérêt de chacun de se rapprocher en trouvant un projet commun. L’union fait la force ! Il s’agit avant tout de régler des problèmes humains. Entre nous, tout s’est passé en douceur, dans une grande ouverture d’esprit et sans impression de perte de pouvoir. Il faut dire que nous entretenions déjà de bonnes relations. Mais, avec 35 adhérents en plus, c’est tout de même une surcharge de travail !

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l'association :

Ex-Aequo fait confiance aux jeunes

Juin 2016

Ex-Aequo facilite l’accès au sport pour tous à travers des activités sportives adaptées à tous les âges et à tous les niveaux. Son vice-président, Christophe Lefevre, nous explique pourquoi l’association embauche des jeunes.

Comment avez-vous intégré des jeunes dans votre association ?

Ex-Aequo a été créée en 2003, et nous menons depuis une dizaine d’années une politique de formation pour nos stagiaires bénévoles. Notre volonté est en effet de pouvoir aider les jeunes qui débutent. Nous les avons d’abord soutenus pour passer le Bafa* ; certains ont voulu aller plus loin en passant un Cqp*, voire un Bpjeps*.

Comment cette volonté s’est-elle concrétisée ?

Jennifer est adhérente depuis 2005, elle avait alors 18 ans. Elle a été embauchée par l’association en 2012 après l’obtention de tous ces brevets : Bafa, Cqp et Bpjeps. Elle bénéficie d’un contrat aidé Cui-Cae*. Avec Félix, aujourd’hui âgé de 29 ans, c’est un peu différent. Il a d’abord intégré l’association comme stagiaire Bpjeps dans le cadre d’une reconversion. Puis nous l’avons embauché l’an dernier par le biais d’un contrat aidé dit « emploi citoyen du sport », qui est un CDI subventionné. 

Qu’est-ce qu’apporte l’embauche de jeunes à l’association ?

Le premier atout est que l’association participe vraiment à leur formation. Pour eux, l’intérêt est de connaître la structure, son organisation, la manière de travailler. Les jeunes ont souvent une fraîcheur et une motivation qui boostent les plus anciens. Ils ont tant de choses à découvrir… Ils apportent de l’enthousiasme, une envie de créer, de développer le projet associatif. Ces deux jeunes salariés participent aux réunions du comité directeur. Le programme des écoles multisports de Cergy, Jouy et Osny est élaboré avec eux. Actuellement, nous avons un ancien adhérent comme apprenti éducateur sportif Bpjeps et un autre jeune qui effectue son stage Bpjeps.

  • Bafa : Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur.
  • Cqp : Certificat de qualification professionnelle.
  • Bpjeps : Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport.
  • Cui-Cae : Contrat unique d’insertion-Contrat d’accompagnement dans l’emploi.

Pour continuer la discussion, prenez contact avec l'association :