Les sites labellisés « Architecture contemporaine remarquable »

Le label « Architecture contemporaine remarquable » a été attribués à 13 bâtiments de la ville : une distinction qui consacre l’esprit novateur qui a marqué la création de la ville nouvelle !

Ville centre de l’agglomération de Cergy-Pontoise, Cergy a bénéficié dès le début des années 70 et jusqu’à nos jours, de projets architecturaux remarquables.

Des architectes talentueux ; Ricardo Bofill, Dani Karavan, Georges Pencreac’h etc., ont alors participé à l’édification de la ville nouvelle, offrant à Cergy un patrimoine architectural riche et éclectique.

Qu’est-ce que le label ACR ?

Attribué par le ministère de la Culture, ce label signale les constructions récentes du 20e et 21e siècles, qui sont autant de témoins de l’évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle de notre société. Il permet de faire le lien entre le patrimoine ancien et la production architecturale actuelle et d’inciter à leur réutilisation en les adaptant aux attentes écologiques, mémorielles ou sociétales des citoyens.

Les critères d’obtention sont :

  • La singularité de l’œuvre ;
  • Le caractère innovant ou expérimental de la conception architecturale, urbaine, paysagère ou de la réalisation technique ;
  • La notoriété de l’œuvre ;
  • L’exemplarité de l’œuvre dans la participation à une politique publique ;
  • La valeur de manifeste de l’œuvre en raison de son appartenance à un mouvement architectural ou d'idées reconnu ;
  • L’appartenance à un ensemble ou à une œuvre dont l'auteur fait l'objet d'une reconnaissance nationale ou locale.

Quels sont les sites labellisés à Cergy ?

L’Axe majeur

Terminé en 2008, l'Axe majeur est l'œuvre de Dani Karavan.

Il s’agit d’un aménagement complexe fait d’un cheminement, de haltes, d’espaces végétalisés, d’espaces bâtis, de passerelles, de belvédères, avec un point de vue continu, dirigé ou panoramique, sur le paysage de la ville nouvelle et au-delà en direction du quartier de la Défense et Paris.

Ancien groupe scolaire de la Lanterne

Construit en 1985 par les architectes Hélène Jourda et Gilles Perraudin qui ont associé un système géométrique à partir du carré et du cercle, avec des matériaux brut tel que le béton.

Ensemble de logements dit « le Belvédère »

Le Belvédère a été construit en 1986 par l’architecte Ricardo Bofill.

Il se compose de 2 édifices de 4 étages, chacun organisés autour d’une cour carrée centrale, implantée en demi-cercle et simulant un corps de portique monumental.

Chambre des métiers et de l'artisanat du Val-d'Oise

Construite en 1976 par Ivan Seifert. Le plan en étoile organise une répartition du volume intérieur selon différents types d’espaces, principalement 3 ailes générales autour d’un noyau fédérateur.

Les espaces verts périphériques sont traités dans la continuité du parc afin d’effacer les limites de propriété avec les parcelles voisines.

Groupe scolaire de la Belle-Épine

Ce groupe scolaire a été construit en 1982 par les architectes Martine et Philippe Deslandes, auteurs quelques mois plus tard du passage de l’Horloge au-dessus de la gare RER Saint-Christophe.

Les architectes de ce bâtiment évoque l’urbanité traditionnelle des villes flamandes avec des toits pointus et des murs recouverts de briquettes rouge.

Groupe scolaire de la Chanterelle

La Chanterelle a été construite en 1986 par l’architecte Patrice Mottini.

L’architecte s’est inspiré de l’architecture de la petite industrie du 19e siècle et du début du 20e siècle ; ce qui donne à cette école une allure de manufacture, flanquée de colonnes très colorées. 

Groupe scolaire des Châteaux

Construit en 1973 par les architectes Léon Forgia et Michel Valéanu, cette école regroupe plusieurs bâtiments pour créer une sorte de « village d’enfants ».

Les volumes de faible gabarit dénotent une volonté de se fondre dans le bois de Cergy. Chacune des classes ouvre largement sur un extérieur qui lui est propre, bordé d’auvents périphériques.

Groupe scolaire des Plants

Réalisé en 1973 par l’architecte Jean Renaudie, il s'agit de l'une des premières écoles de la ville nouvelle.

Construite en bois et peinte de couleurs vives elle est constituée de modules hexagonaux surmontées de toits en pointes de diamants. 

Groupe scolaire des Terrasses

Ce groupe scolaire a été construit en 1985 par les architectes Jean Bernard et Francis Soler.

Il s’agit d’une conception originale avec de larges baies vitrées et de multiples escaliers.

Côté cour, les murs porteurs sont en bétons recouverts de briques décoratives, côté rue les murs sont en briques recouvertes de béton.

Hôtel d'agglomération (ancien centre culturel et hôtel de ville)

Terminé en 1979 par les architectes Georges Pencreac’h et Claude Vasconi, ce lieu regroupe l’autorité politique et l’animation culturelle autour d’une place centrale couverte par une verrière à grill de théâtre.

Lycée Alfred Kastler

Le lycée Alfred Kastler est le premier lycée construit, en 1978, pour équiper la ville nouvelle de Cergy.

Conçu par Valentin-Gérard Letia, il est voulu comme un équipement public au service de la ville, le lycée avait pour aussi pour but une utilisation extra-scolaire, notamment pour la formation permanente d'un public adulte et la vie associative des habitants.

D’un point de vue volumétrie, l’édifice se compose de 2 étages, avec un jeu sur l'étagement qui anime les façades (construction en gradins).

Lycée Jules Verne

Conçu par l’agence Architecte studio, ce projet répond à la volonté de construire des équipements polyvalents, sans hiérarchie entre les enseignements généraux et technologiques.

Les concepteurs ont ainsi créé 2 ailes réunies en pointe, qui forment un triangle imposant et qui s'articulent autour d'un axe de composition central.

Ce bâtiment qui a ouvert ses portes en 1993, a été retenu pour l'image valorisante et de modernité qu'il donne de l'enseignement technique.

Résidence Cergy 7

Construite en 1976 par George Pencreac’h, cette réalisation se composent d’habitations individuelles.

Celles-ci s’intègrent parfaitement dans la pente sur laquelle elles ont été construites, instituant une relation privilégiée entre l’habitant et la nature.

Les sites cergyssois éligibles au label

Parmi les sites retenus par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) d’Île-de-France, 6 derniers bâtiments ont été identifiés comme éligibles à ce label. Il s’agit de :

  • La piscine du Parvis et le logement ;
  • Le collège des Explorateurs ;
  • L’Institut Polytechnique Saint Louis ;
  • La préfecture du Val-d’Oise ;
  • L’ensemble de bureaux dit « jardin tropical » ;
  • Le passage couvert sous l’Horloge 

Si les différents propriétaires donnent leur accord, ils obtiendront également le label.

À quoi sert ce label ?

Le label permet aux sites de donner une ambition architecturale, urbaine et/ou paysagère respectant l’esprit de la conception d’origine. Il ne constitue pas un frein aux transformations nécessaires à l’évolution des bâtiments

Un dispositif de veille et de conseil est proposé par la DRAC lorsque des travaux sur les bâtiments labellisés sont envisagés, en fonction des caractéristiques patrimoniales du bâtiment. 

Ce label signale l’intérêt de la réalisation et participe à sa reconnaissance. De nombreuses actions de sensibilisation et de diffusion sont menées par le Ministère de la culture à travers le réseau des Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE).